Titre

Domaine: Sociologie des rapports de sexe et sociologie urbaine

Auteur Mélusine DUMERCHAT
Directeur /trice Marylène Lieber, UniGe
Co-directeur(s) /trice(s) Elsa Galerand, UQAM
Résumé de la thèse

Avec un taux de criminalité des plus bas parmi les grandes villes nord-américaines, Montréal est régulièrement qualifiée de ville « très sécuritaire » et connaîtrait actuellement un « âge d’or » en matière de sécurité (Perreault, 2020) . Fière de son programme municipal en sécurité urbaine, la métropole québécoise est aussi une des pionnières du développement de la sécurité des femmes en ville depuis les années 1990 (Biarrotte, 2017). Issues des mouvements féministes contre les violences, les interventions et recherches sur cet enjeu ont trouvé leur traduction, ou du moins en partie, dans l’aménagement urbain sécuritaire (Michaud, 2002). Alors que l’analyse différenciées selon les sexes et intersectionnelle (ADS+) intègre maintenant le programme municipal en sécurité urbaine, la définition du genre qui s’y trouve mise de l'avant ainsi que les impacts concrets des aménagements sécuritaires qui en découlent sur la sécurité et les rapports sexués à l’espace public sont encore peu documentés. Au croisement de la sociologie des rapports de sexe et des études urbaines, cette thèse a pour objectif de mieux saisir les façons dont les démarches en aménagement urbain sécuritaire mobilisent le genre, ce que cela produit comme types d’espaces mais aussi en termes d’usages et de représentations de la ville. Elle prend pour terrain le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal, actuellement ciblé par une stratégie de revitalisation urbaine intégrée impliquant le réaménagement sécuritaire des espaces publics et s’appuie sur une méthodologie de type qualitative, mêlant observation ethnographique, analyse documentaire, entretiens semi-directifs et entrevues en marche.

Statut à la fin
Délai administratif de soutenance de thèse 2024
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