Information détaillée concernant le cours
Titre | Savoirs ’marginaux’ et genre en santé (en visioconférence) |
Dates | 14-15 octobre 2020 |
Organisateur(s)/trice(s) | Mme Milana Aronov, UNIL M. Leonard, UNIL-CHUV Mme Armel Weil, UNIL Mme Izel Demirbas, UNIL |
Intervenant-e-s | Prof. Alexandra Rutherford, Université de York, CA ; Prof. Erika Dyck, Université de Saskatchewan, CA ; Dre Aude Fauvel, UNIL-CHUV ; Dre Cynthia Kraus, UNIL
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Description |
Le module, réparti sur 2 jours, consistera en des ateliers animés par 4 intervenantes spécialistes en études genre et en études sociales et historiques de la médecine ainsi qu'en des discussions collectives sur des thématiques proposées par les doctorant·e·s à partir de leurs recherches. Le module se déroulera majoritairement en anglais. Les débats historiographiques de ces vingt dernières années ont permis de saisir les valeurs normatives sous-jacentes aux notions de « science populaire » et de « marges ». D'une part, ces réflexions ont contribué à questionner les catégories d'acteur·trice·s, les pratiques et les espaces de production, de circulation et d'appropriation des savoirs. Penser les « marges » et la « marginalisation » a permis d'autre part d'interroger les enjeux de pouvoir au sein des disciplines scientifiques, par exemple autour des dichotomies professionnel/amateur, élite/populaire, expert/profane, marge/centre, hégémonique/oppositionnel, etc. (Kail, 2008; Topham et. al., 2009; Fauvel et. al., 2016). Les intervenantes de ce module ont réalisé des recherches avec/à propos de groupes dits marginalisés et par-là ont démontré les apports de l'étude des sources « marginales » dans l'histoire de la santé et du soin ; un domaine d'études qui a longtemps été dominé par des récits mettant en avant des figures de grands pionniers découvreurs (généralement des médecins – occidentaux, blancs et masculins). Ce module vise à réfléchir collectivement, avec des doctorant·e·s de plusieurs disciplines (médecine, histoire, sociologie, …) aux apports et aux limites de la notion de « marges » ainsi qu'aux méthodes et épistémologies les concernant. La première journée sera organisée autour des notions de « marges » et d'« expérience », d'un point de vue théorique et méthodologique. La deuxième journée se concentrera sur des aspects plus épistémologiques et politiques, questionnant les controverses et enjeux scientifiques liés aux « marges ». Il s'agira notamment d'aborder les questions suivantes: Quelles sources et quelles méthodologies employer pour produire un récit des « marges » en histoire de la médecine et de la santé? Quel bilan peut-on tirer des explorations des théories, pratiques et savoirs de santé par les « marges »? Comment penser les « marges » en sciences sociales et histoire de la médecine, notamment en articulation avec des rapports de pouvoir (de sexe, d'âge, d'ethnicité, de « capacité » (ableism))? Comment revisiter les grands récits fondateurs de l'histoire médicale et du soin à l'aune d'une réflexion attentive aux « marges » ? Comment assumer le paradoxe de l'étude des « marges » en étant soi-même inscrit·e dans une carrière académique?
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Programme | Program of the two-day doctoral workshop – 14 -15 October 2020 - UNIL'MARGINAL KNOWLEDGE' AND GENDER IN THE HEALTH FIELD: METHODS AND RESEARCH TOOLS IN THE HISTORICAL ANDSOCIAL STUDIES OF SCIENCE AND MEDICINE October 14th, day oneThe notions of margins and experience: theories, tools and data
Session 2: Erika Dyck - 'Experiential knowledge', tools and data gathering (45-60 minutes); group discussion (30-45 minutes) October 15th, day twoThe "margins" at the crossroads of epistemic and political practices: research experience feedbacks |
Lieu |
ZOOM ! |
Information | |
Places | 20 |
Délai d'inscription | 01.10.2020 |